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Tendances

Nouvelle Audi RS Q3 : essai : Des sensations fortes pour un SUV gonflé à bloc

Audi est devenu fou de voitures de performance, sortant une ribambelle de nouveaux bolides. Et ses nouveaux jumeaux haut de gamme pourraient être ses meilleurs à ce jour.

 

Audi a recréé son hot hatch sur des stéroïdes SUV, le RS Q3. Le nouveau modèle de performance associe le puissant moteur turbo à cinq cylindres de 2,5 litres utilisé dans la berline RS 3 à la carrosserie de SUV compact du Q3.

Il sera le fer de lance d’un assaut intensif de modèles pour la sous-marque de performance d’Audi.

Prix à partir de 89 900 euros plus les frais, le RS Q3 est le fleuron de la gamme Q3, qui est maintenant le meilleur vendeur d’Audi.

 

Pour la première fois, il est également rejoint par un modèle Sportback plus élégant (92 900 dollars plus les frais), qui devrait compter pour la plupart des acheteurs. Il a une ligne de toit plus inclinée qui réduit l’espace pour les bagages lorsque les sièges arrière sont rabattus.

Alors que les Q3 plus abordables se sentent pincés pour les fonctionnalités, le RS Q3 est chargé de fruits, y compris le freinage d’urgence automatique (AEB), la surveillance des angles morts et une caméra à 360 degrés.

Il y a eu une hausse de prix de 5000 € avec la mise à jour, mais Audi affirme que 20 000 € d’équipements ont été ajoutés.

 

La dotation de série comprend des roues agressives de 50 cm, des feux LED matriciels avec feux de route adaptatifs, un système audio Bang  ; Olufsen à 15 haut-parleurs, une ventilation tri-zone, une entrée à clé intelligente, un hayon électrique, des sièges avant électriques, un régulateur de vitesse actif, une recharge de téléphone sans fil et un tableau de bord numérique de 20 cm avec des affichages RS uniques.

Un écran central de 25 cm  incliné vers le conducteur abrite également Android Auto et Apple CarPlay sans fil, tandis que les gadgets peuvent être chargés via quatre prises USB, dont une plus petite USB-C.

Un volant à fond plat intégrant un bouton RS avec deux modes de conduite personnalisables ajoute à la technologie, tandis que les couleurs extérieures sauvages – dont l’orange Pulse ou le vert Kyalami – sont gratuites.

 

Les options comprennent des freins en carbone céramique, un toit ouvrant et diverses couleurs et reflets de garniture. À peu près la seule chose qui manque est un affichage tête haute.

Mais le cœur du RS Q3 est son moteur cinq cylindres, qui a été massé pour rassembler 294kW et 480Nm. Ce sont de gros chiffres, mais le Q3 est aussi une machine trapue – presque 200 kg de plus qu’une RS3 – donc il n’est pas tout à fait aussi fougueux que la hot hatch d’Audi, même si les 4,5s nécessaires pour atteindre 100km/h sont un chiffre impressionnant pour un SUV.

Les performances sont favorisées par une boîte automatique à sept rapports à double embrayage qui s’accroche rapidement et passe les vitesses avec habileté, même si, en mode de conduite normal, on note une certaine paresse qui peut être surmontée avec une solide poussée de l’accélérateur.

 

Les réflexes de la voiture sont plus vifs en mode dynamique, tandis qu’un grondement caractéristique des échappements sport ovales ajoute au théâtre.

Moins impressionnant est le confort de conduite en mode dynamique. La fermeté supplémentaire peut convenir aux explosions d’autobahn, mais n’est pas aussi apaisante sur les routes de campagne australiennes parsemées d’ornières.

Même dans son réglage le plus souple – qui peut être associé aux réglages plus sportifs du moteur par le biais du bouton RS programmable – il y a un certain malaise occasionnel lorsqu’il réagit à des secousses répétées. Cela est dû en partie à la hauteur de caisse plus élevée, ce qui signifie qu’elle doit être attachée plus fermement qu’une voiture plus proche du sol pour obtenir la sportivité requise. La contrepartie est une formidable précision de la direction et une immense adhérence ; il ne faut pas beaucoup de balayages et d’embardées pour établir que la RS Q3 est énormément capable.

 

La configuration intelligente des quatre roues motrices fait également un travail formidable pour détourner l’entraînement vers les roues arrière, ajoutant à l’athlétisme de la voiture.

Bien que les roues avant soient larges en premier lorsqu’on pousse, la façon dont elle s’élance en sortie de virage rappelle qu’Audi n’a pas oublié le facteur plaisir avec sa dernière RS.

Les options de carrosserie pratiques du SUV signifient qu’il est remarquablement facile à vivre. Le coffre est compact mais utile et les sièges arrière accueillent bien tous les adultes, sauf les plus grands, même en version Sportback.

Les sièges dorlotent tout en se serrant de manière rassurante.

Les boutons sont bien positionnés, à l’exception du bouton de volume, qui est un peu penché hors du siège du conducteur.

 

Tout cela constitue une offre bien remplie pour ceux qui veulent un SUV avec du piquant.

Ne vous attendez simplement pas à vous aventurer au-delà du bitume. C’est une voiture plus à l’aise à la vitesse qu’à l’ascension des sommets.

 

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